14/05/2024

Algérie24.net

Les News en toute liberté sans buzz

Les délégués des pays membres des Nations Unies examinent des propositions de traité mondial contraignant pour lutter contre la pollution plastique

pollution plastique

NAIROBI, Kenya (AP) – Les délégués des pays membres des Nations Unies examinent des propositions de traité mondial contraignant pour lutter contre la pollution plastique.

L’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, qui se réunira du 28 février au 2 mars à Nairobi, la capitale du Kenya, devrait proposer un cadre international pour résoudre le problème croissant des déchets plastiques dans les océans, les rivières et les paysages du monde.

« Pour la première fois dans l’histoire, nous assistons à un élan mondial sans précédent pour lutter contre le fléau de la pollution plastique », a déclaré la directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement, Inger Andersen.

Lors des préparatifs de la session, Andersen a imploré les États membres de saisir l’opportunité de remodeler la « relation de l’humanité avec le plastique une fois pour toutes » en développant un accord mondial global pour lutter contre le problème.

Deux propositions majeures ont émergé au cours des années de discussions internationales sur les moyens de réduire le plastique à usage unique.

Le premier, du Pérou et du Rwanda, appelle à une approche globale de la pollution plastique, couvrant l’extraction des matières premières, la production de plastique, ainsi que l’utilisation et l’élimination du plastique. Il demande instamment la création « d’un accord international juridiquement contraignant… pour prévenir et réduire la pollution plastique dans l’environnement, y compris les microplastiques ».

La proposition est coparrainée par le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l’Équateur, la Guinée, le Kenya, Madagascar, la Norvège, les Philippines, le Sénégal, la Suisse, le Royaume-Uni et l’Ouganda, ainsi que l’Union européenne.

Une deuxième proposition, parrainée par le Japon, appelle à un accord international « pour lutter contre la pollution plastique marine couvrant l’ensemble du cycle de vie et promouvoir l’efficacité des ressources et l’économie circulaire », y compris la réutilisation.

La principale différence est que l’approche du Japon se concentre sur la pollution plastique marine, tandis que la proposition Pérou-Rwanda couvre la pollution plastique dans tous les environnements.

Les deux propositions envisagent la création d’un comité de négociation pour achever le nouveau traité sur le plastique d’ici 2024.

Si un tel traité sur les plastiques est approuvé par l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement, Andersen a déclaré qu’il « serait le plus important au monde ; décision de gouvernance environnementale depuis l’Accord de Paris (Climat) en 2015. »

Le groupe environnemental Greenpeace soutient l’approche du cycle de vie complet de la proposition Pérou-Rwanda pour lutter contre la pollution plastique.

« Plus de 140 pays ont déclaré leur soutien à l’ouverture de négociations sur un traité mondial sur le plastique », a déclaré Erastus Ooko, responsable de l’engagement sur les plastiques pour Greenpeace Afrique.

« Cependant, le soutien aux négociations ne suffit pas », a déclaré Ooko. « Ces pays devraient demander un traité juridiquement contraignant qui corresponde à l’ampleur et à la profondeur de la crise des plastiques. »