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Le régime Sioniste intensifie ses attaques à Gaza : hôpitaux, civils et convois humanitaires ciblés

La bande de Gaza continue de subir une intensification sans précédent des attaques israéliennes. Les hôpitaux, les civils et même les convois humanitaires sont pris pour cibles dans une escalade de violence qui laisse des dizaines de morts et un système de santé exsangue.

Hôpitaux sous le feu israélien

Les hôpitaux de Gaza, déjà surchargés et à court de ressources, sont directement visés par les bombardements israéliens. Le correspondant d’Al Jazeera rapporte que l’hôpital Kamel Adwan, dans le nord de Gaza, a été la cible de tirs intensifs et de détonations causées par des barils explosifs et des robots utilisés par l’armée israélienne. Ces attaques ont fait au moins 20 blessés parmi les patients et le personnel soignant.

L’hôpital Kamel Adwan n’est pas le seul sous pression. Les hôpitaux Al-Raouda et l’Indonésien, situés dans la région de Jabaliya, subissent également des bombardements et des tirs de chars, entraînant des destructions massives et amplifiant la peur parmi les malades et les équipes médicales. Des vidéos exclusives montrent des scènes dramatiques où des civils tentent de sauver des blessés sous des tirs continus.

Civils et infrastructures humanitaires pris pour cibles

Le nombre de victimes civiles ne cesse d’augmenter. Depuis lundi, 32 Palestiniens ont perdu la vie dans des frappes israéliennes qui visent indistinctement des zones résidentielles et des regroupements de civils. Parmi les récentes attaques, un bombardement dans le quartier de Zeytoun a tué une femme et deux enfants, tandis qu’un autre raid sur un marché a causé la mort de quatre personnes, dont des femmes et des enfants.

Les infrastructures humanitaires ne sont pas épargnées. Un convoi d’aide destiné aux populations déplacées a été pris pour cible. Selon les autorités locales, des milices affiliées à Israël auraient attaqué le convoi après que l’aviation israélienne eut éliminé les gardes qui assuraient sa sécurité.

Destruction et déplacements massifs

Les frappes intensives dans le quartier de Shujaiya, à l’est de Gaza, ont conduit à l’émission d’ordres d’évacuation de la part de l’armée israélienne. Des milliers de familles sont contraintes de fuir vers l’ouest de la ville, amplifiant une crise humanitaire déjà dramatique. Parallèlement, 17 victimes d’une attaque sur des abris pour déplacés à Khan Younès ont été inhumées, illustrant une fois de plus le coût humain de ce conflit.

Aucune zone sûre pour les habitants de Gaza

Rosalia Bolin, porte-parole de l’UNICEF à Gaza, a affirmé dans une interview qu’il n’existe « aucun endroit sûr » dans la bande de Gaza. Les enfants, selon elle, sont particulièrement affectés, souffrant de traumatismes psychologiques graves provoqués par les bombardements incessants.

Alors que les appels internationaux à un cessez-le-feu se multiplient, la situation à Gaza ne montre aucun signe d’apaisement. La communauté internationale est de plus en plus critiquée pour son incapacité à intervenir face à ce que beaucoup qualifient de crise humanitaire majeure.

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