Ce mercredi, le secteur de Gaza a connu l’une des journées les plus sanglantes depuis le début de l’offensive militaire israélienne. Selon des sources médicales palestiniennes, 53 Palestiniens ont été tués par des frappes aériennes israéliennes, dont 34 dans la partie nord du territoire.
Les bombardements ont visé plusieurs zones résidentielles, causant des dégâts considérables aux habitations. Les familles palestiniennes, déjà confrontées à des conditions de vie extrêmes, voient leurs abris se transformer en ruines. Les survivants se retrouvent sans refuge, exposés aux dangers constants des frappes aériennes.
Destruction systématique des habitations
Les forces israéliennes poursuivent leurs opérations de destruction de maisons dans plusieurs zones stratégiques du nord et du sud de Gaza. Des sources locales rapportent que des dizaines de maisons ont été incendiées autour de la mosquée des Khalifes et dans la zone d’Abu Hussein du camp de Jabalia. Les explosions résonnent jour et nuit, laissant derrière elles un paysage de désolation.
Ces destructions ne se limitent pas à la région nord. Les zones sud du territoire subissent également des opérations de démolition. Ces actions, menées dans le cadre d’une campagne militaire entamée le 5 octobre, visent à détruire les infrastructures et à réduire les capacités de résistance des habitants du secteur.
Hôpitaux sous pression et en péril
Le système de santé de Gaza est au bord de l’effondrement. Les opérations de destruction menées par l’armée israélienne ont gravement affecté l’hôpital Kamel Adwan, situé dans le nord de Gaza. Selon un responsable sanitaire palestinien, les frappes ont endommagé le réseau d’approvisionnement en eau et en oxygène de l’établissement. Ce dernier était déjà confronté à des pénuries critiques de fournitures médicales, en raison du blocus imposé par Israël.
De plus, une frappe aérienne devant la porte de l’hôpital Kamel Adwan a causé la mort de trois Palestiniens. Cette attaque a créé un climat de panique parmi les soignants et les patients, entravant les opérations de secours et la prise en charge des blessés.
Appels à la protection des secouristes et des civils
Face à cette situation critique, le directeur général du ministère de la Santé de Gaza, Monir Al-Barch, a lancé un appel désespéré à la communauté internationale. « Les corps sont éparpillés dans les rues et les chiens errants les dévorent. Les équipes de secours ne peuvent pas les récupérer en raison de l’intensité des bombardements », a-t-il déclaré. Il a réclamé la protection des équipes de secours et l’ouverture de corridors humanitaires pour permettre l’accès aux hôpitaux.
Les images de corps abandonnés dans les rues, certaines victimes étant dévorées par des animaux errants, soulignent la gravité de la crise humanitaire. Ces scènes d’horreur, témoignages poignants de la souffrance des civils, suscitent l’indignation sur la scène internationale.
La situation à Gaza continue de se détériorer avec un bilan humain qui ne cesse de s’alourdir. Les frappes israéliennes intensifiées sur les zones résidentielles, la destruction d’infrastructures critiques et la situation catastrophique dans les hôpitaux aggravent une crise humanitaire déjà alarmante. Les appels à une intervention internationale se multiplient, mais la réponse de la communauté mondiale tarde à se concrétiser, laissant la population civile de Gaza livrée à elle-même dans un contexte de violence ininterrompue.
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