21/11/2024

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Xi déclare à Kim que la Chine est disposée à travailler avec la Corée du Nord pour la “paix mondiale”

Xi Kim

Le président chinois Xi Jinping a déclaré au dirigeant nord-coréen Kim Jong Un que Pékin était prêt à travailler avec Pyongyang pour la paix mondiale, ont annoncé samedi les médias d’Etat nord-coréens.

Le message de Xi est venu quelques jours après que la Corée du Nord a tiré un missile balistique intercontinental lors de l’un de ses tests les plus puissants à ce jour, déclarant qu’il répondrait aux menaces nucléaires américaines perçues avec ses propres armes nucléaires.

La Corée du Nord a mené une campagne record de lancements de missiles au cours des dernières semaines et les craintes grandissent quant à la préparation d’un septième essai nucléaire, son premier depuis 2017.

Dans son message à Kim, Xi a déclaré que Pékin était prêt à travailler avec le Nord pour “la paix, la stabilité, le développement et la prospérité de la région et du monde”, a rapporté l’agence de presse centrale coréenne (KCNA) de Pyongyang.

Xi a déclaré qu’il était disposé à collaborer avec Pyongyang car “les changements dans le monde, les temps et l’histoire se produisent de manière sans précédent”, a déclaré KCNA, citant le message qui aurait été reçu en réponse aux félicitations de Kim après le Parti communiste chinois. Le mois dernier, le Congrès a confié à Xi un troisième mandat.

Quelques jours avant le lancement de l’ICBM par la Corée du Nord, Xi a rencontré en marge d’un sommet du Groupe des 20 à Bali le président américain Joe Biden, qui s’est dit convaincu que Pékin ne voulait pas voir une nouvelle escalade de la part de Pyongyang.

Washington a déclaré qu’il souhaitait que la Chine, le plus important allié et bienfaiteur économique de Pyongyang, utilise son influence pour aider à maîtriser la Corée du Nord.

Le lancement de missile du 18 novembre semblait être le plus récent ICBM de Pyongyang avec une portée potentielle pour frapper le continent américain.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a convoqué une réunion publique sur le lancement, avec les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Inde parmi 14 nations pour “condamner fermement” les actions de Pyongyang.

Mais un diplomate occidental a déclaré à l’AFP que la Chine et la Russie avaient choisi de ne pas mettre leur nom sur la déclaration de lundi.

Plus tôt ce mois-ci, les États-Unis ont accusé Pékin et Moscou de protéger Pyongyang de nouvelles sanctions.

En mai, la Chine et la Russie ont opposé leur veto à un effort mené par les États-Unis pour renforcer les sanctions contre la Corée du Nord en réponse à des lancements antérieurs.

Pyongyang fait déjà l’objet de plusieurs séries de sanctions internationales pour ses programmes nucléaires et de missiles balistiques, et la Chine représente plus de 90% du commerce bilatéral du pays appauvri.