TUNIS (Reuters) – La puissante centrale syndicale tunisienne UGTT (Union générale tunisienne du travail) a débuté jeudi une grève nationale dans le secteur public afin d’obtenir une hausse des salaires pour les 670.000 fonctionnaires de Tunisie.
Un service minimum sera assuré dans les transports publics, aériens et maritimes, a déclaré le Premier ministre, Youssef Chahed.
Il a ajouté que le gouvernement recherchait un accord salarial réaliste avec l’UGTT, qui prenne en compte l’état des finances publiques.
Le gouvernement tunisien veut ramener la masse salariale du secteur public à 12,5% du produit intérieur brut -PIB) en 2020, contre 15,5% aujourd’hui.
La Tunisie, dont l’économie souffre depuis la chute du dictateur Zine Ben Ali en janvier 2011, s’est entendue en décembre 2016 avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un programme de renflouement à hauteur de 2,45 milliards d’euros, mais sa mise en oeuvre progresse lentement.
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