PARIS (Reuters) – L’Union européenne a dit déplorer samedi la décision de la Russie de considérer officiellement les États-Unis et la République tchèque comme des Etats « inamicaux », demandant à Moscou de revenir sur sa décision.
Le président russe Vladimir Poutine a signé le mois dernier une loi visant à limiter le nombre d’employés locaux travaillant dans les missions diplomatiques étrangères et d’autres agences, et a ordonné au gouvernement de dresser une liste des États « inamicaux » qui seront soumis à ces restrictions.
Moscou a annoncé vendredi que Prague et Washington figuraient sur cette liste.
« L’UE considère que les allégations d’actions inamicales ne sont pas fondées », a déclaré le Conseil européen dans un communiqué samedi.
« Nous appelons la Russie à revoir sa décision, afin d’éviter une nouvelle détérioration de nos relations, déjà mises à rude épreuve », a-t-il ajouté, estimant que le décret russe est « incompatible » avec la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques.
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