WASHINGTON (Reuters) – Le président américain Joe Biden et le Premier ministre irakien Moustafa al Kadhimi ont signé lundi un accord mettant fin de manière formelle à la mission de combat des troupes américaines en Irak à la fin 2021, plus de 18 ans après l’invasion du pays.
Avec le retrait des dernières forces en Afghanistan d’ici fin août, Joe Biden aura mis fin en quelques mois aux deux plus longs conflits extérieurs de l’histoire des Etats-Unis débutés sous la présidence de George W. Bush après les attentats du 11 Septembre 2001.
Le président américain et le chef du gouvernement irakien ont signé l’accord dans le Bureau Ovale de la Maison blanche.
“Notre rôle en Irak sera… d’être disponibles, de continuer à entraîner, à soutenir, à aider et à lutter contre l’Etat islamique, mais nous ne serons plus, à compter de la fin de l’année, dans les zones de combat”, a déclaré Joe Biden.
Il y a actuellement 2.500 militaires américains en Irak qui participent essentiellement à la traque des combattants du groupe Etat islamique et dont la mission se limitera à l’avenir à former les soldats irakiens.
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