19/04/2024

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IRAN : L’AIEA exige une « réponse immédiate » pour son accord d’inspection

Uranium Iran

VIENNE (Reuters) – L’Iran n’a pas répondu à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur la prolongation de leur accord portant sur la surveillance des activités nucléaires de Téhéran, qui a expiré la nuit dernière, a déploré vendredi l’AIEA.

L’agence des Nations unies a exigé de la République islamique une réponse « immédiate » sur cette question qui menace de remettre en cause les négociations menées parallèlement sur la sauvegarde du Plan d’action global commun (PAGC, ou JCPoA en anglais).

Le représentant de Téhéran auprès de l’AIEA, Kazem Gharibabadi, cité par l’agence de presse iranienne Tasnim, a répondu que l’Iran n’était aucunement obligé de répondre à cette requête de l’agence.

Conclu le 21 février après la décision de Téhéran de mettre fin aux inspections inopinées des experts de l’agence, cet accord a permis à l’AIEA de continuer à collecter des données sur les activités nucléaires iraniennes, sans y avoir accès immédiatement. Il avait été prolongé d’un mois le 24 mai.

« Une réponse immédiate de l’Iran est nécessaire sur cette question », a déclaré l’AIEA dans un communiqué résumant un rapport de son directeur général, Rafael Grossi, au conseil des gouverneurs de l’agence.

« Le directeur général souligne l’importance vitale de continuer à procéder aux vérifications nécessaires et à la surveillance des activités en Iran », ajoute le communiqué.

L’Iran et les Etats-Unis ont entamé en avril dernier des négociations indirectes pour tenter de sauver le PAGC, signé à Vienne en juillet 2015, qui prévoit l’encadrement des activités nucléaires de Téhéran en échange de la levée de sanctions internationales.

Les Etats-Unis se sont retirés du PAGC et ont rétabli des sanctions contre l’Iran en 2018 sous la présidence de Donald Trump. Depuis mai 2019, la République islamique s’affranchit par étapes de l’accord conclu avec, outre les Etats-Unis, les quatre autres membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu – dont la France – et l’Allemagne.