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Gaza – Israël intensifie ses crimes de guerre au 31ᵉ jour de la reprises des offensives

Le 31ᵉ jour de la reprise de l’agression israélienne sur la bande de Gaza a été marqué par une nouvelle série de massacres perpétrés par l’armée israélienne. Des dizaines de civils palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont trouvé la mort dans des frappes ciblant notamment les camps de déplacés, aggravant encore le bilan humanitaire dramatique de cette guerre.

Une attaque meurtrière sur les camps de déplacés

Plus de 23 Palestiniens ont été tués ce jour-là dans des raids israéliens. L’un des bombardements les plus meurtriers a ciblé les tentes de déplacés à Al-Mawasi, dans l’ouest de Khan Younès, où au moins 15 personnes ont été brûlées vives, selon les secours sur place. Les victimes sont pour la plupart des femmes et des enfants, réfugiés dans des abris de fortune après avoir fui d’autres zones bombardées.

Des familles entières décimées

Au nord de la bande de Gaza, six membres d’une même famille ont péri lors d’un bombardement visant une tente de déplacés dans le quartier de Beit Lahia. Une autre attaque israélienne, menée par un drone, a frappé un camp de déplacés à Jabalia, faisant sept morts supplémentaires. Ces actes répétés sur des civils non armés rappellent la gravité de la situation humanitaire dans une région complètement assiégée.

Le refus israélien d’acheminer de l’aide humanitaire

Dans une déclaration controversée, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé que son gouvernement refuserait l’entrée de toute aide humanitaire à Gaza, y voyant un moyen de pression sur le mouvement Hamas. Cette annonce a provoqué une vague de réactions indignées.

Le mouvement Hamas a immédiatement réagi, accusant Katz d’« aveu public de crime de guerre », et a exhorté la Cour pénale internationale à poursuivre Israël Katz, Itamar Ben Gvir et d’autres dirigeants israéliens pour leur responsabilité dans ces actes qu’il qualifie de crimes contre l’humanité.

Pressions internes en Israël pour arrêter la guerre

Parallèlement, plus de 120 000 Israéliens ont signé des pétitions réclamant la libération des otages par le biais d’un accord global, quitte à mettre fin à la guerre. Parmi les signataires figurent 10 000 militaires en service ou réservistes, ce qui illustre une fracture de plus en plus visible au sein de la société israélienne, entre impératifs militaires et appels à une solution diplomatique.

Nouvelles incursions militaires en Cisjordanie

En Cisjordanie occupée, l’armée israélienne a intensifié ses opérations. Des raids ont été menés à Naplouse, dans le village de Tamoun au sud de Toubas, ainsi qu’à Beit Ummar, au nord d’Hébron. Ces incursions s’inscrivent dans une campagne de déplacement forcé, particulièrement dans les camps de Tulkarem, Nour Shams, et autour de la rue Naplouse, où les soldats ont évacué les habitants et transformé des maisons palestiniennes en postes militaires.


Les événements de ce 31ᵉ jour d’offensive israélienne sur Gaza confirment un durcissement de la politique militaire menée par Tel-Aviv. Les attaques délibérées sur les civils et les refus d’accès humanitaire constituent des violations graves du droit international humanitaire. Face à cela, les appels à la justice et à une intervention de la communauté internationale se multiplient, sans que des actions concrètes ne soient engagées jusqu’à présent.

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