21/11/2024

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Escalade de la Violence au Sud Liban : Un Commandant du Hezbollah Tué

Le Hezbollah a annoncé la mort de Muhammad Nimah Nasser, connu sous le nom de « Hajj Abu Naameh », un haut commandant tué lors d’une attaque israélienne dans le sud du Liban. Cet incident marque au moins le troisième haut responsable du groupe armé libanais tué en près de neuf mois de combats transfrontaliers, alimentant les craintes d’une escalade régionale plus large.

Riposte du Hezbollah

En réponse à cette attaque, le Hezbollah a déclaré avoir lancé 100 roquettes Katioucha visant des positions militaires israéliennes. L’annonce de la mort de Nasser a été faite via le compte Telegram du groupe, bien que le lieu exact de l’attaque n’ait pas été précisé. Cependant, une source a confirmé à Al Jazeera que Nasser avait été tué dans la région de Hosh à Tyr, une information corroborée par une source proche du groupe à l’agence de presse AFP.

Contexte et Répercussions

Nasser occupait un grade similaire à celui de Taleb Abdallah, un autre haut commandant du Hezbollah tué par une attaque israélienne en juin. Abdallah était alors le plus haut responsable militaire du Hezbollah tué depuis que le groupe avait commencé à combattre Israël le 8 octobre en réponse aux bombardements de Gaza. Suite à la mort d’Abdallah, le Hezbollah avait lancé une de ses plus importantes salves de roquettes sur le nord d’Israël.

L’armée israélienne a confirmé avoir ciblé Nasser, affirmant qu’il était responsable des « tirs antichars et de roquettes du Hezbollah depuis le sud-ouest du Liban ». Ces attaques surviennent dans un contexte de recrudescence des combats et de rhétorique agressive entre le Hezbollah et les responsables israéliens.

Réactions Internationales

La montée des tensions a poussé les médiateurs internationaux à tenter de désamorcer la situation. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré en juin que les forces israéliennes devaient déplacer leur concentration vers le nord d’Israël, tandis que des ministres israéliens d’extrême droite ont appelé à une invasion à grande échelle du territoire contrôlé par le Hezbollah au Liban.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré qu’Israël cherchait à éviter une guerre plus large, mais a averti que son armée avait la capacité de « ramener le Liban à l’âge de pierre ». De son côté, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que le groupe était prêt à une guerre « sans retenue, sans règles et sans plafond » en cas d’attaque israélienne majeure.

Appels à la Désescalade

L’Iran a également prévenu que « tous les fronts de résistance » s’opposeraient à Israël s’il attaquait le Liban. Le président français Emmanuel Macron a exhorté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à éviter une « conflagration » entre Israël et le Hezbollah. Macron a souligné l’importance de prévenir une escalade qui nuirait aux intérêts du Liban et d’Israël.

L’envoyé américain Amos Hochstein, après plusieurs visites au Liban, devait rencontrer l’envoyé de Macron au Liban, Jean-Yves Le Drian, à Paris pour discuter des moyens de désamorcer la crise.

Poursuite des Hostilités

Mercredi, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que les attaques se poursuivaient et que l’armée atteindrait un état de pleine préparation pour entreprendre toute action requise au Liban ou pour parvenir à un accord en position de force. algerie.football