RIO DE JANEIRO (Reuters) – Les Brésiliens ont manifesté jeudi dans les deux plus grandes villes du pays pour protester contre le racisme et la violence policière envers les communautés noires, dans une version locale du mouvement américain Black Lives Matter, certains accusant le président du pays de génocide.
Dans la soirée, un millier de personnes ont défilé dans le centre-ville de Rio de Janeiro en tenant des bougies et des pancartes disant “Ne me tuez pas, tuez le racisme”, et accusant le président d’extrême droite Jair Bolsonaro de génocide par le biais de violences policières.
D’autres pancartes dénonçaient la mort par balles de 28 personnes dans un bidonville de la banlieue de Rio de Janeiro, il y a une semaine, lors d’une opération qui, selon la police, visait les trafiquants de drogue.
Les militants des droits de l’homme ont accusé la police d'”exécutions extrajudiciaires”, affirmant que de nombreux morts ne faisaient pas l’objet d’une enquête. Un juge de la Cour suprême a déclaré avoir vu des signes d'”exécution arbitraire” lors du raid dans le bidonville.
A Sao Paulo, un millier de manifestants se sont rassemblés pour s’opposer au racisme et aux violences policières.
Donner votre avis
Des articles similaires
Relations Chine – États-Unis : mise en garde de Xi Jinping à Joe Biden
Crimes de guerre israéliens : escalade meurtrière à Gaza et au Liban
Israël reconnaît la perte de 6 soldats au Liban et le Hezbollah cible le ministère de la Défense à Tel Aviv