NKANDLA (Reuters) – L’ancien président sud-africain Jacob Zuma, condamné par la Cour constitutionnelle à quinze mois de prison, s’est constitué prisonnier mercredi.
La porte-parole de la police, Lirandzu Themba, a confirmé que Jacob Zuma était en garde à vue, conformément à la décision de la Cour constitutionnelle.
Jacob Zuma a été condamné à quinze mois de prison la semaine dernière pour outrage à la justice après avoir refusé de comparaître devant une commission anti-corruption en février dernier.
La police avait reçu l’ordre d’arrêter l’ancien président d’ici mercredi soir s’il ne s’était pas constitué prisonnier. Des centaines de partisans de Jacob Zuma, armés de fusils et de lances, s’étaient rassemblés devant son domicile pour empêcher son arrestation.
“Le président Zuma a décidé de se conformer à l’ordre d’incarcération”, a écrit sa fondation sur Twitter.
Jacob Zuma, qui nie toute malversation, est soupçonné d’avoir aidé les frères Atul, Ajaty et Rajesh Gupta, trois hommes d’affaires amis de l’ancien président, à s’enrichir frauduleusement aux dépens de l’Etat.
Les frères Gupta, qui démentent également ces accusations, ont quitté l’Afrique du Sud quand Jacob Zuma a été chassé du pouvoir en 2018 par des alliés de son successeur, l’actuel président Cyril Ramaphosa.
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