Le premier ministre de l’état sioniste et génocidaire défie l’Occident et rejette catégoriquement un État palestinien
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé, dimanche 21 septembre, son opposition totale à la création d’un État palestinien, qu’il considère comme une menace existentielle pour Israël. Cette déclaration survient à la veille d’une Assemblée générale de l’ONU où un nombre croissant de pays occidentaux annoncent leur reconnaissance officielle de la Palestine.
Un discours de défiance à l’ONU
Devant son Conseil des ministres et dans un message vidéo adressé aux dirigeants occidentaux, Netanyahu a insisté :
« Aucun État palestinien ne verra le jour à l’ouest du Jourdain. Nous devrons lutter à l’ONU et sur tous les autres terrains contre la propagande mensongère et contre les appels à créer un État palestinien qui mettrait en danger notre existence ».
Pour le chef du gouvernement israélien, la reconnaissance diplomatique de la Palestine équivaut à une « récompense absurde pour le terrorisme », alors qu’Israël poursuit une offensive massive à Gaza déclenchée après l’attaque du Hamas en 2023.
Les pays occidentaux basculent
La position israélienne s’isole progressivement face à la dynamique internationale en faveur d’un État palestinien. En juillet dernier, Emmanuel Macron avait annoncé que « la France reconnaîtra l’État de Palestine » aux Nations Unies, une décision confirmée ces derniers jours par le président français, qui a également dénoncé la perte de « crédibilité » d’Israël en raison des victimes civiles à Gaza.
Dans la foulée, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ont rejoint la liste des pays reconnaissant officiellement la Palestine.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que cette reconnaissance visait à « raviver l’espoir d’une solution à deux États ».
Son homologue canadien Mark Carney a parlé d’un « effort international concerté ».
L’Australien Anthony Albanese a justifié cette décision par le droit du peuple palestinien à un État indépendant.
Ces annonces historiques portent à près de 150 le nombre d’États ayant reconnu la Palestine, dont dix membres de l’Union européenne, parmi lesquels l’Espagne, l’Irlande et la Norvège depuis mai 2024.
L’isolement diplomatique d’Israël
L’offensive israélienne à Gaza et le rejet répété de tout processus menant à une solution à deux États accentuent les tensions entre Tel-Aviv et ses alliés traditionnels. Plusieurs pays occidentaux, longtemps proches d’Israël, tournent désormais leur diplomatie vers une reconnaissance formelle de la Palestine, malgré la pression des États-Unis.
Au sein de son gouvernement, la ligne dure s’affirme également : le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a proposé l’annexion « immédiate » de la Cisjordanie, renforçant le sentiment d’impasse politique.
Vers un tournant à l’ONU
La question palestinienne devrait être au cœur de l’Assemblée générale de New York, alors que la France et l’Arabie saoudite co-présideront un sommet consacré à l’avenir de la solution à deux États. Une dizaine d’autres pays pourraient y confirmer leur reconnaissance officielle, ouvrant une nouvelle étape dans l’offensive diplomatique internationale pour légitimer la Palestine sur la scène mondiale.
Netanyahu, lui, promet de mener bataille sur « tous les fronts ». Mais face à l’élargissement du soutien à la cause palestinienne, son isolement pourrait se renforcer au sein même du camp occidental.
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