23/11/2024

Algérie24.net

Les News en toute liberté sans buzz

La Syrie signale des frappes aériennes israéliennes sur la banlieue de Damas

Syrie

DAMAS, Syrie (AP) – Israël a effectué une frappe aérienne sur la capitale syrienne de Damas et sa banlieue sud vendredi soir, lors de la première attaque de ce type en plus d’un mois, ont rapporté les médias officiels. Il n’y a pas eu de victimes dans les frappes.

L’armée syrienne a déclaré plus tard que plusieurs missiles israéliens avaient été tirés vers certaines positions militaires près de Damas. Il a déclaré que les défenses aériennes syriennes avaient abattu la plupart des missiles, ajoutant qu’il n’y avait eu que des pertes matérielles.

Des habitants de la capitale ont déclaré avoir entendu au moins trois explosions.

La télévision d’État syrienne a déclaré que les défenses aériennes syriennes avaient réagi à “une agression israélienne dans l’espace aérien de Damas et des régions du sud”.

La station de radio pro-gouvernementale Sham FM a déclaré que les attaques étaient proches de l’aéroport international de Damas, au sud de la capitale.

Les frappes de vendredi étaient les premières depuis le 17 septembre, lorsqu’une attaque israélienne contre l’aéroport international de Damas et des postes militaires voisins au sud de la capitale syrienne a tué cinq soldats. Cette attaque est survenue quelques jours après qu’une frappe israélienne ait détruit le principal aéroport d’Alep, dans le nord du pays.

Israël a mené des centaines de frappes sur des cibles à l’intérieur des parties de la Syrie contrôlées par le gouvernement ces dernières années, mais reconnaît ou discute rarement de telles opérations.

Israël a cependant reconnu qu’il visait des bases de groupes militants alliés à l’Iran, comme le Hezbollah libanais, qui a envoyé des milliers de combattants pour soutenir les forces du président syrien Bashar Assad.

Les frappes israéliennes surviennent au milieu d’une guerre de l’ombre plus large entre le pays et l’Iran. Les attaques contre les aéroports de Damas et d’Alep sont motivées par des craintes qu’elles aient été utilisées pour acheminer des armes iraniennes dans le pays.