MOSCOU (Reuters) – L’allié du président russe Vladimir Poutine, Dmitri Medvedev déclare ce mardi que le monde était probablement au bord d’une nouvelle guerre mondiale et que les risques d’une confrontation nucléaire augmentaient.
“Le monde est malade et est très probablement au bord d’une nouvelle guerre mondiale”, a déclaré Dmitri Medvedev, vice-président du puissant conseil de sécurité de Poutine, lors d’une conférence à Moscou.
Il a déclaré qu’une telle nouvelle guerre mondiale n’était pas inévitable, mais que les risques d’une confrontation nucléaire étaient croissants et plus graves que les préoccupations concernant le changement climatique.
Poutine dit que le monde fait face à la décennie la plus dangereuse depuis la Seconde Guerre mondiale. Il décrit la guerre en Ukraine comme une bataille existentielle contre un Occident agressif et arrogant, et a déclaré que la Russie utiliserait tous les moyens disponibles pour se protéger contre tout agresseur.
Les États-Unis et leurs alliés ont condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie comme une saisie impériale de terres. L’Ukraine a juré de se battre jusqu’à ce que toutes les troupes russes se retirent de son territoire, et affirme que la rhétorique russe sur la guerre nucléaire vise à intimider l’Occident pour qu’il limite l’aide militaire.
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