Crimes de guerre israéliens : escalade meurtrière à Gaza et au Liban

Le conflit au Moyen-Orient continue de s’intensifier, avec une recrudescence des attaques israéliennes sur des zones civiles à Gaza et au Liban. Selon les sources locales, les bombardements incessants de l’armée israélienne ont entraîné des pertes humaines dramatiques et des destructions massives.

Un massacre à Gaza : bilan humain accablant

Dans la journée du 17 novembre, les frappes israéliennes ont provoqué la mort de 96 Palestiniens et fait des dizaines de blessés et disparus à Gaza. Parmi eux, plus de 72 victimes ont péri dans des massacres perpétrés à Beit Lahia, au nord de l’enclave, selon les déclarations du gouvernement local.

L’armée israélienne a ciblé intensivement les zones résidentielles, détruisant des immeubles et des quartiers entiers à Beit Lahia, Jabalia, Gaza ville, ainsi que dans les camps de réfugiés de Nusirat et Bureij au centre du territoire. Selon des témoins, l’un des bombardements les plus meurtriers a touché un bâtiment de cinq étages à Beit Lahia, tuant au moins 50 civils.

Un autre raid dans le même secteur a causé la mort de 15 personnes supplémentaires. Ces attaques, qualifiées de “massacres” par les autorités palestiniennes, continuent de décimer des familles entières et de transformer des zones d’habitation en décombres.

Le Liban également ciblé : escalade des tensions

Au Liban, Israël a intensifié ses frappes aériennes, ciblant principalement la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, ainsi que des zones résidentielles dans le sud et l’est du pays. Dans un communiqué, l’armée israélienne a averti les habitants des quartiers de Hadath, Bir el-Abed et Chiyah d’évacuer leurs habitations, sous prétexte de frappes imminentes sur des installations liées au Hezbollah.

Ces avertissements ont été suivis de bombardements intensifs qui ont visé des bâtiments civils à Hadath. D’autres régions, comme la ville de Tyr, ont également été la cible de frappes continues, provoquant des dégâts importants dans les zones résidentielles.

En réponse, le Hezbollah a revendiqué le tir de missiles sur des infrastructures stratégiques au nord d’Israël, notamment une station gazière. Cette riposte marque une escalade significative dans le conflit transfrontalier.

Conséquences humanitaires et appel à l’action

Les attaques israéliennes, particulièrement les frappes sur des zones densément peuplées, soulèvent des questions sur leur conformité avec le droit international humanitaire. La destruction d’immeubles résidentiels et la mort de civils en grand nombre sont des violations flagrantes des conventions de Genève, qui interdisent les attaques indiscriminées et les punitions collectives.

Les Nations Unies et plusieurs organisations humanitaires ont exprimé leur préoccupation face à l’ampleur de la violence, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à une enquête sur les possibles crimes de guerre. Cependant, les appels internationaux peinent à infléchir l’escalade militaire en cours.

Une crise aux implications régionales

Le conflit dépasse désormais les frontières de Gaza pour englober le Liban, renforçant le spectre d’un embrasement régional. Les populations civiles des deux territoires continuent de payer le prix le plus lourd, prises au piège entre les ambitions militaires et l’indifférence de la communauté internationale.

Face à cette situation tragique, une mobilisation urgente est nécessaire pour protéger les civils et garantir le respect du droit international. Le silence et l’inaction risquent de prolonger un cycle de violence dont les conséquences humanitaires sont déjà dévastatrices. algerie24.net

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