ALGER (Reuters) – Le Premier ministre algérien Abdelaziz Djerad a présenté jeudi sa démission, ouvrant la voie à la nomination d’un nouveau gouvernement par le président Abdelmadjid Tebboune, rapporte la télévision publique algérienne.
Cette nomination intervient près de deux semaines après les élections législatives du 12 juin, marquées par un fort taux d’abstention et l’absence de parti majoritaire à l’Assemblée populaire nationale. Le FLN (Front de libération nationale), qui domine la vie politique depuis l’indépendance, a remporté le plus grand nombre de sièges (105 sur 407).
Moins d’un tiers des électeurs inscrits sur les listes se sont rendus dans les bureaux de vote, alors que le scrutin était considéré par le pouvoir comme un moyen de sortir de la crise politique et d’en finir avec les vastes manifestations du Hirak qui secouent le pays depuis deux ans.
Les contestataires demandent le départ de l’élite au pouvoir, la fin de la corruption et le retrait de l’armée de la scène politique – un mouvement de protestation que les autorités ont salué comme étant dans l’intérêt du renouveau national, tout en réprimant les manifestants avec des arrestations.
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