Le Conseil constitutionnel d’Algérie va examiner ce dimanche après-midi. Le constat qu’on peut établir est qu’aucun candidat sérieux à l’élection présidentielle du 4 juillet en Algérie n’a été déposée au Conseil Constitutionnel, a affirmé dimanche la radio nationale.
La quasi majorité du peuple algérien ne veut pas de cette élection. Le peuple se mobilise encore pour changer la nature du pouvoir en algérie, en éjectant définitivement le système qui a pillé les richesses du pays depuis 1962. Ce fléau s’est accéléré sous le règne du président sortant Bouteflika. On a découvert des vérités qui font froid au dos, des pratiques mafieuses de pas mal d’importateurs et hommes d’affaires qui ont utilisé la surfacturation pour exporter les devises vers leurs comptes bancaires ou le compte bancaire de la société offshore. Tout cette magouille n’a pas lieu d’être sans la complicité des banques algériens, qui mettent les devises à dispositions de ces hommes d’affaires sans vérifier le prix réel de la marchandise ou des produits importés. Cette vérification peut se faire aisément sur des sites web spécialisés qui publient les prix en temps réel.
Depuis 1992 on a vu apparaître des hommes d’affaires liés au système qui ont bénéficié de l’exclusivité de produire des produits de consommation de base, ils ont régné en maître sur le marché national en imposant leurs prix au peuple algérien. Surtout depuis la liquidation des entreprises publiques comme l’Onaco , la Sogédia pour ne citer que ces deux entreprises publics.
Pour revenir aux élections, le conseil constitutionnel doit « statuer » sur une situation très particulière ce dimanche, lors d’une réunion des Sages. algerie24.net
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