LE CAIRE (Reuters) – L’Autorité palestinienne n’est pas parvenue à convaincre les Etats membres de la Ligue arabe de condamner l’accord de normalisation des relations entre Israël et les Emirats arabes unis conclu le 13 août sous la houlette des Etats-Unis.
Lors d’une visioconférence des ministres des Affaires étrangères de l’organisation, les représentants palestiniens se sont pourtant montrés moins fermes dans leur rejet de l’accord, qui doit être signé la semaine prochaine à la Maison Blanche.
“Les discussions sur ce point ont été intenses. Elles ont été exhaustives et ont pris du temps, mais elles n’ont finalement pas abouti à un accord sur le projet de communiqué proposé par la partie palestinienne”, a déclaré Hossam Zaki, secrétaire général adjoint de la Ligue, lors d’une conférence de presse.
Ramallah redoute que l’accord du 13 août ne remette en question la position des Etats membres de la Ligue, qui ont fait du retrait israélien des territoires occupés et de la création d’un Etat palestinien les conditions de la normalisation de leurs relations avec Israël.
Sans évoquer l’accord, le prince Fayçal ben Farhan, ministre saoudien des Affaires étrangères, réaffirme dans un communiqué le soutien de Ryad à la création de cet Etat dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
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