Israël frappe l’Iran au cœur : escalade majeure dans le conflit régional
Israël a lancé, dans la nuit de jeudi à vendredi, une offensive militaire d’envergure baptisée « Opération le Lion Ascendant », visant directement plusieurs zones sensibles de la République islamique d’Iran. Cette attaque marque une escalade historique dans les tensions déjà explosives entre les deux puissances rivales.
Une offensive massive au cœur du territoire iranien
L’armée israélienne a annoncé que des dizaines d’avions de combat ont mené une « frappe inaugurale » contre plusieurs objectifs stratégiques en Iran. Selon le communiqué militaire publié au petit matin, environ 200 appareils ont été mobilisés, frappant près de 100 cibles différentes à l’aide de 300 bombes. Ces attaques ont visé des sites militaires, des infrastructures nucléaires, ainsi que des zones résidentielles.
Parmi les lieux touchés figure notamment la centrale d’enrichissement d’uranium de Natanz, considérée comme l’un des piliers du programme nucléaire iranien. L’agence iranienne Fars a rapporté 78 morts et 329 blessés dans la seule province de Téhéran. Des pertes humaines supplémentaires ont été recensées en Azerbaïdjan orientale et à Tabriz.
Des pertes majeures au sein de l’appareil militaire iranien
Les médias iraniens ont confirmé la mort de plusieurs personnalités militaires de haut rang, dont le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, et le chef d’état-major, Mohammad Bagheri. L’Iran a également déploré la perte de plusieurs experts nucléaires de premier plan, victimes des frappes israéliennes ciblées.
Selon des sources israéliennes, le gouvernement de Benjamin Netanyahou aurait tendu un piège stratégique à ces dirigeants, les attirant dans des zones vulnérables précisément pour les neutraliser. Des affrontements auraient par ailleurs éclaté à l’intérieur même du territoire iranien, ajoutant un niveau supplémentaire de gravité à l’opération.
Israël se prépare à une riposte imminente
À Tel-Aviv, les autorités s’attendent à une réaction rapide de l’Iran. La radio militaire israélienne a cité une source qui estime que la riposte pourrait survenir dans les prochaines heures, impliquant le tir de centaines de missiles balistiques sur le territoire israélien.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a décrété l’état d’urgence sur l’ensemble du pays. Un responsable cité par la chaîne Channel 13 a indiqué qu’Israël se prépare à plusieurs jours de combat, soulignant la crainte d’un embrasement régional de grande ampleur.
Israël admet les limites de l’option militaire seule
Dans une déclaration à la chaîne Channel 12 News, le conseiller à la sécurité nationale israélien, Tzachi Hanegbi, a reconnu qu’il est « impossible de détruire le programme nucléaire iranien par la seule force ». Il a toutefois affirmé que l’objectif est de pousser Téhéran à abandonner ses ambitions nucléaires.
Hanegbi a précisé qu’Israël ne vise pas actuellement les dirigeants politiques iraniens, bien que la nature des cibles militaires et scientifiques atteintes semble indiquer une stratégie d’affaiblissement profond du système défensif iranien.
Trump pense que l’Iran pourrait revenir à la table des négociations
Le président américain Donald Trump, interrogé par Axios, a réagi en affirmant que l’attaque israélienne pourrait inciter l’Iran à négocier sérieusement. « Je ne pense pas que cela mette en péril les discussions », a-t-il déclaré. « Peut-être que cela aura l’effet inverse. Peut-être que maintenant ils vont négocier sérieusement. »
Trump a rappelé avoir donné 60 jours à l’Iran pour faire un pas diplomatique, et que le jour de l’attaque était justement le 61e. Il a qualifié cette journée de « jour important », espérant que les Iraniens reviendront à la table des négociations avec Washington.
Vers un embrasement régional inévitable ?
Les frappes d’Israël sur l’Iran pourraient inaugurer une nouvelle phase du conflit au Moyen-Orient, avec des risques d’implication de plusieurs acteurs régionaux. La puissance de l’attaque et l’ampleur des pertes iraniennes augurent d’une riposte violente, qui pourrait plonger la région dans un cycle d’escalade durable et dangereux.
La communauté internationale retient son souffle, alors que les heures à venir seront décisives pour évaluer la suite d’un conflit dont les conséquences pourraient être dévastatrices bien au-delà des frontières israéliennes et iraniennes.
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