Gaza sous le feu : une escalade meurtrière qui ne cesse de s’intensifier
Depuis l’aube de ce jeudi, l’armée israélienne a intensifié ses attaques sur la bande de Gaza, causant la mort de 38 Palestiniens, selon des sources médicales citées par Al Jazeera. Parmi eux, 30 ont été tués dans le nord du territoire. Dans le même temps, les forces israéliennes ont atteint la rue Al-Rashid, où elles ont ouvert le feu sur les habitants.
Des bombardements meurtriers au cœur de Gaza
Au centre de la ville de Gaza, sept autres Palestiniens ont péri dans une frappe israélienne sur la rue Al-Nafaq. Selon le ministère de la Santé de Gaza, en seulement 24 heures, les hôpitaux du territoire ont reçu 25 nouveaux martyrs et 82 blessés.
Depuis la reprise des offensives israéliennes le 18 mars, le bilan humain s’alourdit chaque jour. Le ministère rapporte un total de 855 morts et 1 869 blessés depuis cette date. Depuis le début de l’offensive le 7 octobre 2023, les chiffres sont effroyables : 50 208 Palestiniens tués et 113 910 autres blessés.
Un massacre d’enfants dénoncé par l’UNRWA
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a dénoncé un carnage parmi les enfants. Selon l’organisation, plus de 180 mineurs ont été tués en une seule journée dans la bande de Gaza, alors que l’armée israélienne poursuit ce que l’UNRWA qualifie de « guerre d’extermination ».
Dans un message publié sur son compte officiel, l’UNRWA a appelé à un cessez-le-feu immédiat, avertissant que l’absence d’une trêve ne fera qu’aggraver le nombre de victimes.
Un massacre quotidien selon un observatoire des droits humains
Le centre Euro-Méditerranéen des droits de l’homme a également révélé des chiffres alarmants : depuis la reprise des attaques le 18 mars, Israël tue en moyenne 103 Palestiniens et en blesse 223 chaque jour.
Cette escalade tragique met en lumière la nécessité d’une intervention immédiate de la communauté internationale pour stopper le bain de sang et éviter de nouvelles pertes humaines.
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