19/04/2024

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Des inspecteurs l’OMS arrivent enfin sur le marché chinois de Wuhan

Oms

WUHAN, Chine (Reuters) – Une équipe d’experts, conduite par l’Organisation mondiale de la santé pour enquêter sur les origines du coronavirus, s’est rendue dimanche sur le marché de vente en gros de produits de la mer, dans la ville chinoise de Wuhan, où le nouveau coronavirus a été détecté pour la première fois.

L’équipe est arrivée sur place dimanche après-midi, heure locale, en présence d’un important dispositif de sécurité. Des barrières ont même été ajoutées devant la haute clôture opaque abritant les lieux des regards extérieurs.

Les experts de l’OMS n’ont pas répondu aux questions des journalistes rassemblés à l’entrée à l’arrivée du convoi. Les barrières supplémentaires ont ensuite été retirées.

L’accès du public au marché est sévèrement restreint depuis la fermeture de ce lieu habituellement très animé au début de l’an dernier.

Certains diplomates et médias officiels chinois estiment toutefois que le virus n’est pas venu du marché, et soutiennent la théorie selon laquelle il serait apparu pour la première dans un autre pays.

Le 31 décembre 2019, l’endroit fut fermé du jour au lendemain après que quatre cas d’une pneunomie alors mystérieuse ont été liés au marché. Fin janvier, Wuhan entrait dans un confinement de 76 jours.

Les experts estiment cependant que le marché de Huanan tient une place importante dans le travail de traçage des origines du virus, vu que c’est là que le premier cluster a été identifié.

Après une quarantaine de quinze jours qui a pris fin jeudi, l’équipe de l’OMS doit visiter des laboratoires, des marchés et des hôpitaux à Wuhan. L’itinéraire précis de leurs déplacements n’a pas été annoncé, mais l’OMS a indiqué que ses experts devaient se rendre sur le marché de Huanan et à l’institut de virologie de Wuhan.

L’enquête de l’OMS à Wuhan souffert plusieurs retards, à cause notamment des échanges houleux entre la Chine et les Etats-Unis. Ces derniers ont accusé Pékin de dissimuler l’étendue de la première vague et critiqué les conditions de la visite de l’Organisation mondiale de la santé, alors que la première phase de recherche sur le marché a été confiée à des experts chinois.