OUAGADOUGOU (Reuters) – Les Nations unies ont condamné jeudi le recours à des enfants soldats par des groupes armés au Burkina Faso, au lendemain de déclarations du gouvernement de Ouagadougou selon lesquelles le massacre qui a coûté la vie à plus de 130 personnes le 4 juin dans le village de Solhan (nord-est), a été principalement commis par des enfants âgés de 12 à 14 ans.
« Nous condamnons fermement le recrutement d’enfants et d’adolescents par des groupes armés. C’est une grave violation de leurs droits fondamentaux », a déclaré l’Unicef dans un communiqué.
Selon les autorités locales, les groupes djihadistes actifs dans le nord du Burkina Faso ont déjà eu recours à des enfants-soldats au cours de l’année écoulée mais l’attaque du 4 juin est l’une des plus meurtrières jamais commises depuis le début des violences islamistes dans le pays au milieu des années 2010.
Ces deux dernières années, ces violences y ont fait des centaines de morts, plus de 1,2 million de déplacés et conduit à la fermeture de plus de 2.200 écoles, affectant plus de 300.000 élèves, selon l’Unicef.
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