LONDRES (Reuters) – Il est peu probable que la demande mondiale de brut profite du lancement d’un potentiel vaccin contre le COVID-19 avant 2021, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui a abaissé ses prévisions de demande annuelle face à la résurgence de l’épidémie.
“Il est bien trop tôt pour savoir comment et quand des vaccins permettront de reprendre une vie normale. Pour l’instant, nos prévisions ne prévoient pas d’impact significatif au cours du premier semestre 2021”, lit-on dans le rapport mensuel de l’AIE, publié jeudi.
“Les perspectives peu encourageants sur la demande et l’augmentation de la production dans certains pays suggèrent que les fondamentaux actuels sont trop faibles pour soutenir fermement les prix”, ajoute l’agence.
Tout en soulignant que les pays de l’OCDE ont légèrement réduit leurs stocks de brut en août et en septembre, l’AIE indique que les niveaux des stocks restent proches des plus hauts atteints au plus fort de la pandémie.
Elle évoque dans son rapport la résurgence des contaminations par le coronavirus en Europe et aux États-Unis ainsi que les nouvelles mesures de confinement pour justifier la révision à la baisse de sa prévision de demande pour 2020 de 400.000 barils par jour (bpj).
Le projet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés dont la Russie d’augmenter la production de deux millions bpj à partir de janvier porte la menace d’une offre supérieure à la demande, selon l’AIE.
“A moins que les fondamentaux ne changent, la tâche de rééquilibrer du marché progressera lentement”, lit-on dans le rapport.
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