JOHANNESBURG (Reuters) – Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a prévenu vendredi qu’il n’autoriserait pas « l’anarchie et le chaos » s’installer en Afrique du Sud après la vague de pillages selon lui « orchestrée » qui a secoué le pays ces derniers jours et fait plus de 200 morts.
Lors d’un déplacement dans la région de Durban, le chef de l’Etat a laissé entendre que ces violences, qui ont éclaté après l’incarcération de l’ancien président Jacob Zuma, condamné à quinze mois de prison pour outrage à la justice, avaient été fomentées par des individus actuellement recherchés par les autorités. Il n’a pas donné de détails.
Cyril Ramaphosa a également appelé ses compatriotes à ne pas se ruer dans les magasins, assurant que le pays n’était confronté à aucune pénurie.
« Depuis le pic des troubles lundi et mardi, le nombre d’incidents a fortement diminué et le calme est revenu dans la plupart des régions », a encore dit le président sud-africain, selon qui 161 centres commerciaux, 11 entrepôts, 8 usines et 161 magasins d’alcools ont été endommagés lors des émeutes.
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